Le texte est écrit sur un vieux parchemin froissé, déchiré et jaunâtre. Il est attaché avec quatre clous et semble risquer de s'arracher à tout instant
Je suis né en 618 à Bonta, dans le quartier des tailleurs.
Mon père, Enrocc était un apprenti tailleur de Paro Cabanne,
la plus grande tailleuse de la cité.
Ma mère, elle, était paysanne, et elle travaillait dans les champs de Bonta. Mes deux parents gagnaient peu d’argent mais cela suffisait à nous nourrir, ma sœur Taïna et moi.
J’étais très proche de ma famille, et surtout de mon père.
Deux à trois fois par mois et à partir de mes 6 ans, il m’emmenait jusqu’au lac de Cania pour une journée entière d’entrainement au combat.
C’était un endroit calme et reposant, parfait pour être seuls.
L’entraînement était parfois rude et difficile, mais mon père disait qu‘il était nécessaire de savoir bien se battre pour se défendre. Il prenait tout de même soin de moi, il faisait très attention à ne pas me blesser.
Ce n’était pas pour moi une corvée d’aller là bas avec mon père. Au contraire, c’était pour moi l’occasion pour moi de voir les grandes landes de Cania, qui me fascinaient.
Je passais de très bonnes journées avec mon père, il jouait beaucoup avec moi et je m’amusais beaucoup.
Cependant, mon père partait presque tous les ans dans des contrées lointaines tout seul.
C’était la seule période où on ne le voyait pas, et il partait loin et très longtemps. A chacun de ces voyages, ma mère était malheureuse, restait dans la crainte et l’angoisse qu’il lui arrive quelque chose. Elle avait très peur qu’il arrive quelque chose à ses enfants, sans personne pour les protéger. Nous l’entendions se lamenter des heures durant, quand elle travaillait. Cela dit, à chaque retour de ses périples, mon père revenait les bras chargés de merveilles et de cadeaux pour ma sœur et moi.
Mes parents allaient tous deux au marché de Bonta durant la semaine après son retour pour vendre des quantités affolantes de produits exotiques, et gagner un peu plus d’argent.
Cela a duré jusqu’à mes 15 ans, jusqu’au jour où mon père n’est pas revenu de son voyage des landes de Sidimote. Nous ne savons pas ce qui était arrivé, mais il ne nous aurait surement pas abandonnés.
Pour subvenir aux besoins de ma famille, j’ai du remplacer mon père à l’atelier tailleur de Bonta. Je voulais être sûr que ma mère et ma sœur vivent le mieux possible. J’étais fier de suivre les traces de mon père, et je progressais rapidement. J’étais sûr de vivre de cette manière jusqu’à ma mort, et cela me convenait parfaitement. Seulement, quelques mois après la disparition de mon père, ma mère mourut à son tour, dans le désespoir et la solitude
Je suis rapidement devenu l’associé de Paro Cabanne, à 17 ans.
Je suis devenu très doué dans le métier de tailleur, et j’adorais bricoler de petits objets.
C’est suite à cette passion que j’ai rejoint la bijouterie à Bonta, où j’ai très vite progressé.
Je me suis amélioré à une vitesse affolante, bien plus vite que dans le métier de tailleur.
Je suis ensuite devenu un des plus jeunes mages artisans de Bonta.
J’ai atteint à 19 ans l’excellence dans la joaillomagie.
Des centaines de clients ne demandaient que moi, l’atelier bijoutier faisait un bénéfice considérable.
C’est à ce moment là que j’ai décidé de quitter l’atelier, pour gagner tout seul ma vie
[Suite à venir]
Je suis né en 618 à Bonta, dans le quartier des tailleurs.
Mon père, Enrocc était un apprenti tailleur de Paro Cabanne,
la plus grande tailleuse de la cité.
Ma mère, elle, était paysanne, et elle travaillait dans les champs de Bonta. Mes deux parents gagnaient peu d’argent mais cela suffisait à nous nourrir, ma sœur Taïna et moi.
J’étais très proche de ma famille, et surtout de mon père.
Deux à trois fois par mois et à partir de mes 6 ans, il m’emmenait jusqu’au lac de Cania pour une journée entière d’entrainement au combat.
C’était un endroit calme et reposant, parfait pour être seuls.
L’entraînement était parfois rude et difficile, mais mon père disait qu‘il était nécessaire de savoir bien se battre pour se défendre. Il prenait tout de même soin de moi, il faisait très attention à ne pas me blesser.
Ce n’était pas pour moi une corvée d’aller là bas avec mon père. Au contraire, c’était pour moi l’occasion pour moi de voir les grandes landes de Cania, qui me fascinaient.
Je passais de très bonnes journées avec mon père, il jouait beaucoup avec moi et je m’amusais beaucoup.
Cependant, mon père partait presque tous les ans dans des contrées lointaines tout seul.
C’était la seule période où on ne le voyait pas, et il partait loin et très longtemps. A chacun de ces voyages, ma mère était malheureuse, restait dans la crainte et l’angoisse qu’il lui arrive quelque chose. Elle avait très peur qu’il arrive quelque chose à ses enfants, sans personne pour les protéger. Nous l’entendions se lamenter des heures durant, quand elle travaillait. Cela dit, à chaque retour de ses périples, mon père revenait les bras chargés de merveilles et de cadeaux pour ma sœur et moi.
Mes parents allaient tous deux au marché de Bonta durant la semaine après son retour pour vendre des quantités affolantes de produits exotiques, et gagner un peu plus d’argent.
Cela a duré jusqu’à mes 15 ans, jusqu’au jour où mon père n’est pas revenu de son voyage des landes de Sidimote. Nous ne savons pas ce qui était arrivé, mais il ne nous aurait surement pas abandonnés.
Pour subvenir aux besoins de ma famille, j’ai du remplacer mon père à l’atelier tailleur de Bonta. Je voulais être sûr que ma mère et ma sœur vivent le mieux possible. J’étais fier de suivre les traces de mon père, et je progressais rapidement. J’étais sûr de vivre de cette manière jusqu’à ma mort, et cela me convenait parfaitement. Seulement, quelques mois après la disparition de mon père, ma mère mourut à son tour, dans le désespoir et la solitude
Je suis rapidement devenu l’associé de Paro Cabanne, à 17 ans.
Je suis devenu très doué dans le métier de tailleur, et j’adorais bricoler de petits objets.
C’est suite à cette passion que j’ai rejoint la bijouterie à Bonta, où j’ai très vite progressé.
Je me suis amélioré à une vitesse affolante, bien plus vite que dans le métier de tailleur.
Je suis ensuite devenu un des plus jeunes mages artisans de Bonta.
J’ai atteint à 19 ans l’excellence dans la joaillomagie.
Des centaines de clients ne demandaient que moi, l’atelier bijoutier faisait un bénéfice considérable.
C’est à ce moment là que j’ai décidé de quitter l’atelier, pour gagner tout seul ma vie
[Suite à venir]